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01/08/2006

Voyage dans le Paris d'antan

medium_izner.jpgJe suis en train de lire 'le carrefour des écrasés' de Claude Izner, histoire policière classique mais c'est surtout l'ambience du Paris de la fin du 19e siècle qui est interessant. En effet il nous est difficile d'imaginer une capitale où les chèvres sont logés dans des appartements, où des milliers de chevaux arpentent les pavés parisiens en déposant leurs déjections, où le choléra, la phtisi, la rougeole font des ravages, où l'on peut trouver des jardins potager, où la Bièvre encore à ciel ouvert reçoit tout les rejets des tanneurs.

Dans cette capitale de lumière où la tour Eiffel suscite la contreverse, où l'électricité commence son développement, où le french-canacan débarque au Moulin-Rouge survit une grande population de provinciaux au bord de la misère, subsistant tant bien que mal dans des taudis ou des bidon-villes.

Les immeubles d'affaire ont remplacé les quartiers populaires, les chevaux ont déserté Paris et seul le sida fait de nombreuses victimes, reste-t-il encore des chèvres dans des appartements, j'espère que non les pauvres bêtes. Tout cela est un mieux pour la ville mais où sont les jardins potagers, les belles villas avec leur petit jardin, les champs de St Madé ou de St Denis où les parisiens allaient prendre le bon air ?

Il est bon de se rememorer la vie qu'on eu nos aïeux pour apprécier ce que l'on a et regretter un peu le temps jadis.

12:08 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris, histoire, izner

Commentaires

oui d 'ailleurs j'adore faire parler mon grand père.....

Écrit par : missparker | 01/08/2006

On s'amuse bien au réunions de famille quand mon gd père et son frère nous raconte leur enfance.

Écrit par : Oderik | 01/08/2006

c'est vrai que ça manque un peu de verdure en dehors de paris, mais en survolant la capitale ( avec géoportail, je ne suis pas assez riche ! lol), on s'aperçoit qu'il reste encore beaucoup de vert intramuros.

pour les chevres, heu... un chat me suffira !

Écrit par : sav | 02/08/2006

Les commentaires sont fermés.