Voyage culinaire médiéval

Compte-rendu de la visite à l'exposition sur la cuisine au moyen-age: Exposition est un grand mot, il s'agit en fait de deux petites pièces présentant quelques ustensiles, quelques produits et plusieurs panneaux d'explication avec des enluminures presentant différent aspect de la cuisine médiévale. Même si elle est courte cette exposition est néanmoins interessante, et s'intègre bien avec la visite de la tour.

Elle permet de dissiper quelques idées préconçues sur la cuisine de moyen-age (celle-ci peut-etre très raffinée, avec des maitres-queux aussi recherchés que nos cuisiner ****), nous apprend des choses (les légumes ont une hiérarchisation en fonction de leur localisation à la terre: bulbes, racines, feuilles et fruits) et nous rappelle certains faits (nous avons oublié les famines qui frappèrent notre pays).

Le poisson avait une grande importance vu qu'il pouvait etre consommé lors des jours maigres (plus de cent jours par an), les épices étaient très recherché ainsi que le sel, l'or blanc. Les fast-food existaient déja avec les vendeurs ambulants d'oublies, de saucisses... Mais il faut aussi s'imaginer les bouchers en pleine ville jetant leurs détritus dans les rues, les jardins privatifs fournissant la nourriture de la famille. Ne pas oublier l'asence de sucre, de pomme de terre et autres tomates.

Balade parisienne (11)

Cette batisse à une particularité, deux en fait, lesquelles:

Il s'agit de la maison du Grand-Pignon construite en 1407 ce qui en fait la plus ancienne maison de Paris d'époque (la maison rue Volta serait une imitation). Sise au 51 rue de Montmorency, c'est le célèbre alchimiste Nicolas Flamel qui l'aurait construire. Il avait son office au rez-de-chaussée (actuellement un restaurant chinois je crois). Il hébergeait et nourissait des personnes aux revenus modestes. De là la légende de son énorme richesse et de sa décourte de la pierre philosophale.

A voir à coté: le conservatoire des arts-et-metiers

Balade parisienne (10)

Une très facile aujourd'hui:

c'est évidemment la fontaine Saint Michel sise au début du Boul'Mich.

Sur tout mes livres je n'ai rien trouvé à propos de cette fontaine. Elle doit surement représenté St Michel terrassant le dragon. C'est surtout le point de ralliement pour se balader dans le quartier.

A voir à coté: Les Gibert, le quartier St Séverin avec tout ses restaurants.

Voyage sur le parvis de Notre-Dame

Après la place Debré c'est au tour du parvis de Notre-Dame d'être rebatiser place Jean-paul II. J'ai déja exprimer mes opinions sur ces changements de nom ici. Au delà de la polémique sur le personnage, je trouve dans ce cas qu'il n'y aura que peu d'impact, à part pour l'adresse postale (qui envoie des lettres à la cathédrale ou à l'hopital), je pense que tout le monde continuera à utiliser le nom de 'parvis de ND' pour désigner cet emplacement comme on appelle toujours la place CDG place de l'Etoile. De plus dans quelques années qui se souviendra de JP2, comme qui se souvient de Jean XXIII dont le square attenant porte le nom.

Chaque fois que je passe à cet endroit j'essaye de me l'imaginer à l'époque de sa réalisation et après, au XIVe et XVe siècle, lorsque le parvis ne dépassait pas les quelques metres devant la facade, ou de nombreuses petites rues aux immeubles insalubres faisaient converger la multitude des pélerins et pénitents vers la cathédrale (le tracé de ces rues est repris par le dallage).

Et encore plus ancien, la première église des premiers siècles surement érigé sur l'emplacement d'un ancien temple romain (à visiter la crypte archéologique sous le parvis, très intéressante).

Petite anecdote: sur le parvis, presque devant la facade se situe le point zéro de Paris signalé par un rond en métal entouré par un dallage explicatif, c'est de ce point que sont calculées les distance kilométriques.