Voyage des mages

Ce week-end c'était l'Epiphanie (samedi ou dimanche selon les cas) qui célèbre selon la légende l'arrivée des rois-mages (Gaspard, Melchior et Balthazar pour ceux qui ont oublié) apportant des cadeaux à l'enfant Jésus (l'or, la myrrhe et l'encens). Cette scène me fait toujours penser à la scène de début de 'la vie de Brian' des Monty Python où les rois-mages se trompent de maison. Mais c'est quoi la myrrhe ?

C'est aussi l'époque de la galette des rois au prix incroyable et qui va disparaitre pour le restant de l'année hélas.

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Voyage géopolitique

S'il est une émission que j'essaye de ne pas rater c'est bien 'Le dessous des cartes' présenté par Jean-Christophe Victor (fils de Paul-Emile) sur ARTE.

Cette émission hélas trop courte et dorénavant à une heure bancale (mercredi soir vers 22h30) est un petit cours de géopolitique à base de cartes. Idéal pour comprendre les événements d'aujourd'hui, les conflits présents ont souvent des racines dans le passé ou dans la géographie du sol.

Pour être moins idiot demain regardons donc cette émission ce soir (sur le Vatican).

Voyage culinaire médiéval

Compte-rendu de la visite à l'exposition sur la cuisine au moyen-age: Exposition est un grand mot, il s'agit en fait de deux petites pièces présentant quelques ustensiles, quelques produits et plusieurs panneaux d'explication avec des enluminures presentant différent aspect de la cuisine médiévale. Même si elle est courte cette exposition est néanmoins interessante, et s'intègre bien avec la visite de la tour.

Elle permet de dissiper quelques idées préconçues sur la cuisine de moyen-age (celle-ci peut-etre très raffinée, avec des maitres-queux aussi recherchés que nos cuisiner ****), nous apprend des choses (les légumes ont une hiérarchisation en fonction de leur localisation à la terre: bulbes, racines, feuilles et fruits) et nous rappelle certains faits (nous avons oublié les famines qui frappèrent notre pays).

Le poisson avait une grande importance vu qu'il pouvait etre consommé lors des jours maigres (plus de cent jours par an), les épices étaient très recherché ainsi que le sel, l'or blanc. Les fast-food existaient déja avec les vendeurs ambulants d'oublies, de saucisses... Mais il faut aussi s'imaginer les bouchers en pleine ville jetant leurs détritus dans les rues, les jardins privatifs fournissant la nourriture de la famille. Ne pas oublier l'asence de sucre, de pomme de terre et autres tomates.

Voyage dans le Paris d'antan

Je suis en train de lire 'le carrefour des écrasés' de Claude Izner, histoire policière classique mais c'est surtout l'ambience du Paris de la fin du 19e siècle qui est interessant. En effet il nous est difficile d'imaginer une capitale où les chèvres sont logés dans des appartements, où des milliers de chevaux arpentent les pavés parisiens en déposant leurs déjections, où le choléra, la phtisi, la rougeole font des ravages, où l'on peut trouver des jardins potager, où la Bièvre encore à ciel ouvert reçoit tout les rejets des tanneurs.

Dans cette capitale de lumière où la tour Eiffel suscite la contreverse, où l'électricité commence son développement, où le french-canacan débarque au Moulin-Rouge survit une grande population de provinciaux au bord de la misère, subsistant tant bien que mal dans des taudis ou des bidon-villes.

Les immeubles d'affaire ont remplacé les quartiers populaires, les chevaux ont déserté Paris et seul le sida fait de nombreuses victimes, reste-t-il encore des chèvres dans des appartements, j'espère que non les pauvres bêtes. Tout cela est un mieux pour la ville mais où sont les jardins potagers, les belles villas avec leur petit jardin, les champs de St Madé ou de St Denis où les parisiens allaient prendre le bon air ?

Il est bon de se rememorer la vie qu'on eu nos aïeux pour apprécier ce que l'on a et regretter un peu le temps jadis.